dimanche 28 février 2010

Ne pas céder à la facilité.


Trop de choses, dans tous les sens. Trop de choses que je ne veux pas gérer. Aucune structure précise, des phrases jetées à tort et à travers, quelque chose qui ne ressemble à rien. Et pourtant, on s'examine, on se cherche, on se dessine. Avec un tracé toujours plus épais, pour donner l'illusion de l'assurance. Plus de noir, toujours. Vous le sentez, mais il est déjà trop tard. Vous le savez, on est devant un rempart. Alors on se lasse, parce que toutes ces déceptions vous achèvent. Vous en avez marre, de toujours devoir lutter. Néanmoins, vous êtes là, et heureux de l'être. Nous avons été choisis, et une fois que nous avons été lancés, ce sera inutile de tout arrêter.

mardi 9 février 2010

N'oublier jamais.


Oh non je n'ose pas me prononcer. J'ai peur d'en parler. Comme Cendrillon qui ne veut pas raconter son rêve parce qu'il ne se réalisera pas. Oui, aujourd'hui c'est la même chose, et pourtant j'ai envie. Oui, envie d'en parler, peut être même de le crier. De crier sur ces connards, sur ceux qui ont voulu me blesser, me détruire que je ne me laisserai pas crever. Parce que la vie m'a montré quand j'avais sept ans de quoi elle répondait, parce que j'ai choisi de la vivre et non pas de la subir, je vous le dis, mon bonheur est là, peu importe pour combien de temps - je ferai en sorte qu'il dure - mais il est là, et je lui souris.

jeudi 4 février 2010

Lord won't answer me . .


Une longue absence. Oh oui, et pourtant le besoin d'écrire est toujours là. Mais alors ? Je n'ai plus le temps, enfin si, mais je me concentre sur tellement de choses à la fois ... En fait, la phrase la plus adéquate serait "Il y a tellement de choses qui me prennent le choux en ce moment !", mais restons positif ! Oui, car même si les Pensées de Pascal et les cours de philo suscitent en moi l'envie de sauter du 3e étage, il faut tenir le coup. Je m'en suis plutot bien sorti jusqu'à maintenant, ce n'est pas eux qui vont me faire lacher prise. 

La vie suit son chemin, avec elle, son lot de destruction et de nouveauté.

samedi 23 janvier 2010

Ah ! He killed me !


Un dessin qui mérite spécialement un article. Oui j'en suis très fière.(Même si la couleur ne rend pas aussi bien que ce que j'avais souhaité ).

Une image annodine qui s'est présentée lors d'un petit some en cours.

samedi 16 janvier 2010

Your quiet heartbeats shine like millions.


Et voici une nouvelle semaine qui se termine. Au programme ; connard, neige, amie, menaces, retrouvailles, soldes, nuggets, rires, fatigue, Sousuke et bien d'autres. Alors c'est ça, ta vie ? Et ouais ! Quelle semaine palpitante ! Aucune motivation, aucune réflexion et pourtant, des interrogations. Que pense-t-il vraiment ? Oui, c'est ça la principale question. Question que je ne lui poserait pas (du moins pas pour l'instant) puisqu'elle entrainerait trop de complications, pour lui mais surtout pour moi.

Et sinon il y a aussi ce rêve particulièrement interessant dans lequel je canarde avec L. et H. ma prof de philo avec des abricots. Pour je ne sais quelle raison, H. était mon bodyguard. Mais le meilleur de ce rêve reste lorsqu'un abricot particulièrement mou explose dans la face de notre prof en lui crevant un oeil ! Oh oui ! J'étais tellement déçue jeudi de ne pas la voir arriver avec son bandeau de pirate sur la figure ...

mercredi 6 janvier 2010

Let's play again.


Les jours sont passés trop vite. Déjà 3 jours que les cours ont repris. Le temps passe trop vite. Ma jeunesse va trop vite. Car demain passera trop vite. Et Janvier aussi, comme le reste. Bientôt j'y serais. Plus qu'un simple rêve, un objectif, que je dois impérativement atteindre. Seule. Et eux, comptent-ils vraiment ? En combien de temps t'auront-ils oublié ? Et lui, ce récomfort iréel, cette affection virtuelle, que se passera-t-il quand je ne serais plus que dans la réalité ? 

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La peur de cette distance que j'ai tant désiré.

samedi 2 janvier 2010

Happy N. Year Darling.


J'ai passé une bonne soirée. Oui, c'était un bon réveillon. Pas celui dont j'avais rêvé, pas celui que je voulais, mais au moins, je n'ai pas eu envie de me tirer. Incrustée à une soirée où je ne connaisais personne par Mél., j'ai enfin pu me remémorer les meilleures choses que j'aie vécu cet été. Elle aussi en avait besoin. J'étais bien, enfermée dans cette salle de bains - que nous avions réaménagé en suite de luxe - à parler, à rire, à faire des projets pour cet été 2010. Nous y étions, 5 mois en arrière. Je pouvais de nouveau sentir la brulure du soleil sur mes joues, l'odeur de la poussière et la peau des fruits dans ma paume. Je visualisais exactement les chaises blanches écaillées, les motifs moyenageux du canapé et l'énorme sauterelle (littéralement) explosée contre les parpaings par le sac de Mél. Mais surtout, ce camping-car antique (pour rester soft), le son de la guitare de B. et, ses grands yeux ..

Nous vivions ce rêve, mais le réveil fut brutale. Violent même. Et ce ne fut pas un simple réveil qui vous énerve et que vous écrasez de votre poing pour le faire taire. Non, ce réveil là, je ne pouvais pas lui dire de fermer sa gueule. Bien plus qu'un réveil, une machine de guerre, qui fait tout dans la démesure, qui utilise des ruses insoupçonnables, bref, qui détruit, et cela, bien comme il faut. Cette arme atomique a pour nom de code La Murène. (Oui, elle possède l'apparence physique et le caractère de ce monstre marin.) 

2010 est là, avec trop de nostalgie. Merci à elle de m'avoir permis d'extérioriser tout ça.