Elle tire la poigné, le vent souffle sur sa cheville. Elle pose timidement ses pieds sur le bitume et vacille sous le coup du vent, en claquant la portière. Puis se retourne, et avance, d’une démarche un peu gauche, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas mit de talons. Elle est mal à l’aise tandis qu’elle traverse la quatre voies. Les conducteurs arrêtés la dévisagent, un imbécile klaxonne. Alors elle monte le son dans ses écouteurs, cache le nez dans son écharpe et continue d’avancer, contre le vent qui cogne. Elle a parcouru cette rue des centaines de fois, avec toujours cette même sensation. La hâte. Elle s’observe furtivement dans les vitrines et tente de marcher plus vite. Les terrasses des cafés sont désertes, le parc aussi, seuls les pigeons restent. Elle débouche enfin sur le centre, sillonne cette rue, le pub est plein, toujours les mêmes regards. Elle s’engouffre dans le boulevard, essaye de marcher encore plus vite, mais le froid la paralyse, doucement. Puis elle distingue le croisement, y arrive. Et la porte, enfin. Elle sonne, se débat avec ses moufles pour éteindre son mp3. Elle y est. La porte se débloque, elle entre, sans cérémonie. Elle referme doucement, tentant de calmer les battements de son cœur, qui tambourine d’impatience. Ses talons résonnent sur le sol froid, les marches en marbre. Elle lève la tête, et c’est à cet instant, que le réel soulagement s’empare d’elle. Lorsqu’elle voit sa silhouette se dessiner dans la lumière. Il est là.
dimanche 20 décembre 2009
Le soulagement.
Elle tire la poigné, le vent souffle sur sa cheville. Elle pose timidement ses pieds sur le bitume et vacille sous le coup du vent, en claquant la portière. Puis se retourne, et avance, d’une démarche un peu gauche, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas mit de talons. Elle est mal à l’aise tandis qu’elle traverse la quatre voies. Les conducteurs arrêtés la dévisagent, un imbécile klaxonne. Alors elle monte le son dans ses écouteurs, cache le nez dans son écharpe et continue d’avancer, contre le vent qui cogne. Elle a parcouru cette rue des centaines de fois, avec toujours cette même sensation. La hâte. Elle s’observe furtivement dans les vitrines et tente de marcher plus vite. Les terrasses des cafés sont désertes, le parc aussi, seuls les pigeons restent. Elle débouche enfin sur le centre, sillonne cette rue, le pub est plein, toujours les mêmes regards. Elle s’engouffre dans le boulevard, essaye de marcher encore plus vite, mais le froid la paralyse, doucement. Puis elle distingue le croisement, y arrive. Et la porte, enfin. Elle sonne, se débat avec ses moufles pour éteindre son mp3. Elle y est. La porte se débloque, elle entre, sans cérémonie. Elle referme doucement, tentant de calmer les battements de son cœur, qui tambourine d’impatience. Ses talons résonnent sur le sol froid, les marches en marbre. Elle lève la tête, et c’est à cet instant, que le réel soulagement s’empare d’elle. Lorsqu’elle voit sa silhouette se dessiner dans la lumière. Il est là.
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Qui te dit que c'est le bon?
RépondreSupprimerPeut etre n'est-ce qu'une image?
Et si c'était le bon? le vrai? celui qu'il te faut?
Il peut etre loin de toi physiquement, mais il t'accompagne tous les jours; dans ta tête, peut etre même ton coeur.
Surprenante mais très agréable rencontre que j'ai faite, avec en tête, a la base, un simple flirt comme il y en a eu des disaine.
Et puis il y a eu cette complicitée, ces racontages de vie, ces débauche sur msn, ces clins d'oeil, puis s'en suivit des surnoms, des messages, des bisous, des a bientôt et des je t'aime...
A près tout 800km c'est quoi dans une vie?
Je pense a toi ma crevette, je t'aime <3